Solidarity with Refugees

Chypre : Protection des demandeurs d’asile victimes et témoins des violences policières

Published 8 August 2011 by Iran en Lutte:

Le mardi 12 juillet 2011, environs 35 officiers de police et autres membres des autorités chypriotes ont violemment attaqué un groupe d’Iraniens et d’autres réfugiés au camp de rétention de Larnaca, lieu de détention pour des questions liées à l’immigration (comme par exemple des visas périmés).

Lors de l’attaque, les autorités chypriotes ont menacé les réfugiés avec des armes de poing. Ils ont utilisé des matraques et des poings américains pour battre les réfugiés, y compris un vieux demandeur d’asile de 72 ans, qui a été transféré en cellule d’isolement après avoir été battu. Cet homme a ensuite été expulsé avec sa famille vers l’Iran dans les jours qui ont suivi. On rapporte qu’un demandeur d’asile qui a eu une jambe cassée n’a été soigné que dix jours après l’attaque.

Le gouvernement de Chypre comme l’UNHCR n’ont pris aucune mesure de fond à propos de ces agressions illégales à l’encontre de personnes sans défense détenues pour des raisons liées à l’immigration, se limitant à une « enquête » pour déterminer ce qui s’est passé alors que les réfugiés restent à la merci de ceux qui les ont battus.

De plus, le gouvernement chypriote, qui viole de façon flagrante les droits humains fondamentaux, espère assumer la présidence de l’Union Européenne en 2012.

Plus d’information sur cette affaire à lire ici (en anglais), dont une plainte signée de certains des demandeurs d’asile agressés.

Vidéos des blessures subies par deux demandeurs d’asile :

Pétition:

NOUS DEMANDONS :

1) La libération immédiate des demandeurs d’asile qui ont été témoins ou victimes des brutalités policières au centre de détention de Larnaca le 12 juillet ; la reconnaissance officielle de leurs statuts de réfugiés et leur réinstallation immédiate dans un pays tiers sûr.

2) Enquête immédiate et jugement de tous les fonctionnaires et employés chypriotes qui ont participé au tabassage du 12 juillet 2011, depuis le haut jusqu’au bas de la chaîne de responsabilité.

3) Révision et examen immédiats du processus de détermination du statut de réfugié à Chypre, pendant lesquels il ne doit y avoir aucune expulsion forcées vers des pays que les gens ont fuit pour demander l’asile.

4) Arrêt immédiat de la détention de demandeurs d’asile et d’autres personnes pour des questions liées à l’immigration pour une période indéterminée, en violation avec la charte européenne des droits fondamentaux.

Un gouvernement chypriote qui viole de façon flagrante les droits humains fondamentaux ne doit pas pouvoir espérer assumer sans opposition la présidence de l’Union Européenne en 2012.

Pétition à signer à cette adresse (an anglais)

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